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Cage Thoracique
29 décembre 2013

29 Décembre 2013

Vingt jours sans me faire de mal. 
Oui, parce que si ça ne laisse pas de marques ça ne compte pas. Je me rends compte combien c'est fucked up en l'écrivant. 

Dans la journée je pense au moment où, le soir, je me poserai devant mon PC avec mon verre d'eau, pour mettre en phrases bien senties et expressives les choses que j'ai pensées. Parce que j'ai l'impression que je pense. Que je vois et ressens des trucs et que ça me ferait du bien de les écrire. De les jeter à la mer ou à la toile. J'aimerais bien peindre aussi.
Puis je me pose effectivement devant mon PC et rien de vient. Comme si je me rendais compte que mes pensées n'étaient que des impressions fugaces et que mon esprit était stérile.

Ce matin je me suis rendue compte que ma nouvelle Dionea n'avait pas d'intérêt et qu'elle était mal écrite. Je sais depuis le début que ma saynète Aviateur ne tient pas debout. 

Tout à l'heure j'ai essayé de me gonfler d'orgueil et d'admiration et de littérature mais j'ai soufflé lentement tout ce que j'avais en réserve. 
J'ai encore pleuré de vide, de plein, de trop plein et de non. J'ai lu des choses qui m'ont soulevée et je croyais rester dans la vapeur. J'étais entre le sol et la moquette, étouffée par la colle dizainnaire, craignant l'aspirateur. 

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Commentaires
Cage Thoracique
  • Un vrai détail inutile. Une vraie vérité sans importance. Car il ne faut rien attendre de mieux ici. J'en serai plutôt incapable, et je ne crois pas en avoir réellement envie. Je laisse les choses importantes à ceux qui savent. Qui agissent
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