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Cage Thoracique
18 octobre 2013

18-10. I said "sit". (Nouvel octobre)

C'est le moment où je me force à penser en forme de fil. Ce sera noué. Le fil tiré du lot aujourd'hui porte une étiquette. L'étiquette dit "nouvel Octobre".

 

C'est une fixation récurrente chez moi que ce mois d'octobre. Parce qu'il est longtemps après le début mais si loin de la fin. Parce qu'il est trop familier, tellement familier que ça en devient étrangement inquiétant. Unheilmiche disait Sigmund.
Je ne sais pas comment dire à mes parents que j'aimerais partir à l'étranger l'année prochaine. Peut-être que "j'aimerais partir à l'étranger l'année prochaine" serait un bon début. J'ai peur de leur dire parce que j'ai peur que ça ne soit pas encore vrai. Parce que dans la vie j'aime pes prospects, les choses en suspens qu'on pense un jour réaliser. Le vrai réel me fait beaucoup trop peur.


Ca, c'était une digression.
J'ai décidé de parler d'octobre et de chercher à me montrer que je vais mieux.

Globalement j'écris bien quand je vais moins bien, on peut conclure que je vais bien. J'ai perdu l'imagination et les mots. En temps normal je crois que ça va et parfois j'arrive même à parler avec une fluidité presque normale. Même en anglais.

Nous sommes encore en octobre, ça veut surtout dire que ça fait bientôt deux ans que j'ai jeté mon grappin sur un hibou, sans regret sans haine sans regret sans regret. Pas entièrement vrai. Parfois j'ai regretté ne jamais avoir connu de fille avant. Parce que désormais je ne pourrais me tolérer infidèle. Je ne saurais me tolérer blessante ou menteuse. Je m'accorde volontiers un compliment sur ma justice, ma bienveillance et ma droiture. J'aimerais en faire autant pour mon honneur, mon intérêt, mon intelligence. (je régresse putain je régresse je régresse tous les jours tous les jours tous les jours depuis mai 2012)
Le hibou- Je parle du hibou. Et je ne regrette pas.

Il m'a fait présenté un moi que je n'avais jamais rencontré. Parfois, avec moi, on se plait et on s'emmène avec lui très très très très haut. Parfois on se déteste et le froid provient des aiguilles.
Les aiguilles sont en fait les mêmes, LES MÊMES qu'en 2011 et depuis - j'avais dit que je les avais anéanties mais c'est faux, c'est faux, elles sont là, elles sont colorées et jolies et bureatiques et rien d'autre ne me procure l'effet recherché.

Le hibou et cet autre moi sont un beau couple je trouve. Je l'ai vue à l'oeuvre hier soir puis ils se sont endormis heureux et chauds dans un nid bleu et bleu.
Mais elle a ses absences et quand je suis obligée de reprendre le relai, mes oreilles me hurlent que je suis une pute. Que je lui nuis. Que je le vampirise.

Car j'ai peur de te vampiriser, mon doux amour, d'absorber ton temps ta joie de les consommer consumer recracher en CO2 gaspiller tout. J'ai peur pour toi parce que j'ai passé beaucoup de temps avec moi et que j'ai appris mes torts, mes vices répétitifs, mes cris et mes volontaires déchirances. Je connais mes incohérences fonctionnelles et la honte que je m'inspire ne suffit pas encore à soigner lisser adoucir faire fondre les aspérités.


PS: Je m'éparpille  PARTOUT.

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Commentaires
Cage Thoracique
  • Un vrai détail inutile. Une vraie vérité sans importance. Car il ne faut rien attendre de mieux ici. J'en serai plutôt incapable, et je ne crois pas en avoir réellement envie. Je laisse les choses importantes à ceux qui savent. Qui agissent
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